Construire avec Top Duo en Franche Comté: juin 2012

Les fissures sur la fermette m'inquiète, je transmet au mari d'une collègue Charpentier depuis 40 ans les photos prises lors de ma précédentes visites.
Celui-ci souhaiterait voir par lui même, nous nous retrouvons sur le chantier.

Le charpentier n'est pas inquiet de ces fissures dans le bois...mais par la pose de la fermette : directement sur les agglos.

Il y a bien des supports au sol, mais n'ont pas utilisé...

Ce qui lui semble regrettable, c'est de les fixer par la suite avec "une colle chimique" dans les agglos.

Alors que nous sommes encore présent, une voiture AST Groupe se gare devant !

Quel coïncidence !

Je rencontre pour la première fois la personne responsable de mon chantier.

Cette personne nous explique que les équerres seront fixés dans un rang intermédiaire plein, pas creux comme les agglos, en nous faisant observer la différence de hauteur de ce rang.

Le charpentier présent à mes cotés l'informe que cette façon de procéder est dangereuse "Vous n'avez vraiment pas peur de vous prendre le toit sur la tête..."

Le professionnel d'AST reconnait que les méthodes de travail sont contestables...

Je quitte le chantier un peu rassuré, en esperant que les supports seront rapidement fixés.

Je viens d'avoir une discussion avec mon nouveau voisin au sujet du terrassement : ma future cuve sera t'elle en béton ou en polyéthylène ?
Je n'ai pas le devis du terrassier sous les yeux, je n'ai pas la réponse.
Mon voisin a choisit une cuve en béton, l'eau y serait moins acide, ce qui lui permettrait de l'utiliser pour le lave linge ou les sanitaires par exemples.

Rappel : Afin de bénéficier d'une "remise", Top Duo me laisse passer en direct avec le terrassier...

Ce sujet est présent sur de nombreux forums, voici quelques extraits :

"Bonjour à tous,
je viens de piocher une idée sur un autre site, concernant le problème que poseraient les cuves en PE qui ne désacidifient pas l'eau de pluie, et donc augmentent la corrosion des réseaux métalliques, désagrément que les cuves bétons évitent.
Un aimable inconnu suggérait de placer dans le fond de la cuve en PE 4 ou 5 parpaings, afin d'obtenir le même résultat qu'en cuve béton.
Merci de vos nombreuses et judicieuses réactions.
Fol de Dol."

"A voir les nombreuses solutions proposées en Belgique et maintenant en France, la solution "cuve en plastique" n'est pas aussi mauvaise que ça !
Bien sûr l'eau de pluie n'est pas neutre, mais de la à faire des trous dans les tuyaux à cause de l'acidité excessive !!!
Il ne faut pas négliger les nombreux avantages des cuves plastiques : légèreté au transport, facilité d'entretien, mise en oeuvre facilitée... etc
Maintenant, une eau acide n'est pas faite pour la consommation, mais les machines à laver seront heureuses, car pas de calcaire dans l'eau de pluie... donc résistances préservées et économie d'énergie !"

"Merci anonyme, de ta réponse pleine de bon sens.
Je m'attendais à d'autres avis... des défenseurs de cuves polyéthylène, des accros de cuves bétons.
N'hésitez-pas, je lirai tous les sons de cloche avec grand intérêt."

"Bonjour,
Il y a deux principaux intérêts dans la solution d'une cuve béton:
.Lorsque l'on veut l'enfouir pour garder une eau fraîche à l'abri de la lumière afin de l'utiliser éventuellement à des fins domestiques. La neutralisation des eaux de pluies va dans le sens d'une optimisation poussée de la récupération de l'eau de pluie.
.La cuve béton (enterrée) possède une très grande résistance dans le temps et résiste assez bien au gel éventuel si la cuve est vide. Mais comme celle-ci est prévue pour être enterrée, le risque de gel n'existe pas et la cuve peut restée remplie.
Les cuves en matériau issus de l'industrie pétrolière sont plus faciles à manipuler par leur légèreté.
Il faut les vider en hiver, et elle ne peuvent pas être enterrées directement dans le sol. Il faut qu'elles soient protégées par un voile d'enceinte, résistant à la poussée du sol. En termes de souci écologique, l'énergie dépensée pour fabriquer ces deux types de cuve est à peu près équivalente si l'on inclus dans le processus la fabrication du ciment et l'exploitation des carrières. Mais en terme de pollution, le béton reste un matériau neutre pour l'environnement, ce qui n'es pas le cas pour les matériaux des autres cuves.
Conclusion: Il n'y a pas de gagnant entre les deux techniques. En fait, cela dépend des objectifs désirés.
Pour une eau de pluie récupérée exclusivement à un usage agricole, la cuve synthétique est moins coûteuse à installer. Mais il faut bien penser à la vider en hivers, et donc prévoir une évacuation directe des eaux de pluie pendant cette période. Bien sûr si vous habitez dans le midi à basse altitude, ce que je viens de dire est inutile."

"Merci nc50,
en fait de problèmes de gel, j'ai la chance de pouvoir abriter une ou des cuves à l'abri du gel dans les caves de ma maison (qui sont en fait de plain-pied, c'est la partie habitation qui est surélevée. Mais par contre, en été, ces caves chauffent dur ! Y-a-t-il risque de prolifération d'algues ou d'autres organismes, à partir du moment où l'on considère qu'il y a obscurité totale dans les cuves ? Ce sujet me préoccupe car l'usage de l'eau ne sera pas exclusivement "agricole", mais doit alimenter les WC et le lave-linge.
D'autre part, je m'étais laissé dire que les cuves en polyéthylène étaient "recyclables". Est-ce vrai ? Du coup, leur impact écologique est-il moindre qu'avec d'autres matières issues de l'industrie pétrolière ?
Merci d'avance à tous."

"Bonjour,
dans la mesure où votre eau de récupération ne sert pas à des fins de consommations directe (cuisine, douche, lavabos), l'eau doit être propre mais pas obligatoirement potable. Un simple système de filtres en amont de la cuve de stockage suffit. Notons que les meilleurs sont les filtres à sable, mais nécessitent plus d'entretien. Il est préférable que votre cuve polyéthylène soit emballée dans un voile opaque, mais cela n'empêchera pas la prolifération d'organismes anaérobiques. Le problème se posera surtout si votre eau est peu renouvelée. 2 à 3 fois par an, il vous faudra purger votre cuve et la nettoyer avec un produit désinfectant. Profitez des moments où votre cuve sera presque vide. Il est préférable de prévoir une petite cuve de décantation ( 200 litres environ) en amont de la cuve de stockage. L' alimentation de la cuve de stockage se fera par débordement du trop plein de la cuve de décantation. Certaines cuves sont divisées et conçues comme cela à la fabrication. si vous désirez utiliser votre cuve pour le lave-linge (pas le lave-vaisselle) et les WC, il faut détourner le réseau d'eau et mettre un pompe de pression puisant dans la réserve d'eau. mais il faut aussi que le lave-linge et le WC fonctionnent par le réseau d'eau potable. Ce que l'on fait en général, c'est que l'on détourne l'eau potable vers la cuve avec un système de vanne automatique qui déclenche l'alimentation en eau potable si la cuve a un niveau trop bas. Pour que cela ne coûte pas trop cher, il faut faire une dérivation après le compteur d'eau mais avant la zone d'alimentation de la cuisine, salle de bains, lave-vaisselle. le lave-linge ne doit donc pas être installé dans ces pièces la.
Salutations"

"Suite du message précédent.
Pour ce qui est du recyclage des matériaux, le langage qui consiste à dire qu'un matériau recyclable est écologique, correspond à de la mésinformation la plus cynique. je m'explique:
un matériau recyclable sera toujours mieux qu'un matériau qui ne l' est pas. La vraie question est de se dire:
pourquoi faut-il recycler ?
En effet le recyclage est dévoreur d'énergie (électricité, pétrole...). donc, en recyclant on participe à la pollution de l'air et au réchauffement de la planète et à l'appauvrissement des ressources naturelles.
Donc il faut utiliser des matériaux qui n'ont pas besoin d'être recyclés. Tout au plus on peut accepter l'idée qu'ils soient reconditionnées pour servir à autre chose.
C'est dans cet esprit que la cuve béton restera toujours préférable à la cuve polyéthylène. Lorsqu'elle sera hors d'usage (50 ans environ), un simple concassage pourra permettre de réutiliser les matériaux pour servir de substitution aux granulats de carrière. La réfection de certaines routes se fait déjà par ce circuit la. Pour le polyéthylène, son recyclage impose des procédés énergiques et chimiques coûteux et loin d'être non polluants.
L'écologie, c'est de produire propre, et non pas de recycler..."